Divagations

Eh oui, je divague. Et dix vagues, c'est beaucoup.
Ah ah ah, suis-je drôle!
Il est des périodes de la vie où de multiples choix doivent être faits simultanément. Pas le temps de prendre une décision, un autre souci vient joyeusement taper à la porte de la conscience. "Salut, c'est moi, la couille 572 bis, je viens te titiller le temps que ça prendra! Fais comme si j'étais pas là. Occupe-toi d'abord de 570, 571 et 572." Même pas un formulaire à remplir, pas une réclamation à formuler, 572 bis ne s'essuie même pas les pieds, rentre te pourrir les méninges et saloper un peu plus les boyaux du cerveau.
À l'instar de la ménagère (ou du ménager, n'éveillons pas les susceptibilités des Suffragettes qui se seraient glissées dans l’assistance...), j'ai pour tradition, involontaire, de faire le ménage au printemps, à l'automne, en hiver et en été voire même à l’intersaison. À grands coups de résolution, je fomente mes micro-révolutions de caboche. Bon autrement dit, ça gamberge pas mal là-haut... À peine me suis-je écrié "εὕρηκα (Eurêka)!" que les circonstances de l'existence me poussent à reprendre une feuille blanche en papier recyclé et à tout reprendre depuis le début ou presque.
M'enfin, où en étais-je????
Ah oui, les choix! Bon, rien de bien méchant, on ne me demande pas de me couper une jambe ou de tuer quelqu'un. J'ai  une famille, du boulot, une maison à crédit, un chien, une voiture. Et une sciatique qui fait chier.
Il a donc été décidé, d'un commun accord avec moi-même - car je me range le plus souvent à l'avis de ma modeste personne - qu'il fallait revenir à des choses simples, se recentrer psychologiquement et géographiquement parlant. Ailleurs, l'herbe est toujours plus verte. Mais à quel prix?
1- je ne dois pas mettre mes œufs dans le même panier.
2- je....
Quelle connerie cette liste!

Concrètement, je dois bosser dans le jardin. L'automne et l'hiver, j'aime bien. Ça pèle, ça caille, j'adore.
Je dois continuer d'aller à la piscine, j'aime quand ça glisse. Et sentir le chlore... Sexy...
Tirer (peut-être) un trait sur une amitié de quinze ans. Ça fait chier car quand on perd un ami, on perd également un paquet de souvenirs communs... Merde.
Faire du vélo, c'est finalement cool, le vélo. Et je pourrai me trouver un petit groupe de cyclos.La solitude, ça va bien un moment.
Me remettre à la course à pied en faisant des choses simples et éviter le concours de celui qui fera la plus grosse.
Réussir à fixer une date pour une bouffe avec Oliv'!
Penser à un Off.
Me raser les poils du nez.
Et plein d'autres trucs encore. Privés ou pas. La liste est longue...

2010 est presque morte, vive 2011. 'Fin j'espère.

À bientôt.

Rag' Yann